Les examens d'imagerie

Votre médecin vous a proposé un examen radiologique. Il sera pratiqué avec votre consentement. Vous avez en effet la liberté de l'accepter ou de le refuser.
Le médecin radiologue est qualifié pour juger de l'utilité de cet examen pour répondre au problème diagnostique que se pose votre médecin. Toutefois, il se peut que cet examen ne donne pas toutes les réponses.

La radiographie est l'ensemble des techniques permettant de réaliser des clichés à l'aide de rayons X des structures internes d'un patient ou d'un composant mécanique.

En matière d’irradiation des patients, aucun risque n’a pu être démontré chez les patients compte tenu des faibles doses utilisées et des précautions prises pour limiter au strict minimum la zone examinée.

A titre d’exemple, un cliché simple correspond en moyenne à l’exposition moyenne naturelle (soleil) subie lors d’un voyage de 4 heures en avion.

Toutefois, pour les femmes enceintes, des précautions doivent être prises systématiquement : c’est pourquoi il est important de signaler si vous pouvez être dans ce cas.

Qu’est ce qu’un rayon X ?

Les rayons X sont des rayonnements invisibles capables de traverser le corps humain et qui sont arrêtés partiellement par lui. La différence d’atténuation du rayonnement X provoquée par les différents composants du corps humain (os, graisse, muscles, eau, air, vaisseaux…) permet de créer l’image en radiologie.

L’échographie utilise des ultrasons émis par une sonde et transmis dans les tissus qui les réfléchissent pour former une image de la région examinée.

Elle peut être couplée à une sorte de radar pour l’étude des vaisseaux (doppler).

Déroulement de l’examen

Vous serez allongé dans une pièce sombre pour faciliter la lecture des images.
Un gel sera appliqué sur la peau pour permettre la transmission des ultrasons.
L’examen fournit des images en mouvement, contrôlées sur un écran.

Echographie abdominale

Vous devez être à jeun depuis 4 heures avant votre rendez-vous, mais vous devez prendre normalement vos médicaments habituels.
L’exploration nécessitera souvent de suspendre la respiration pendant quelques secondes.

Echographie pelvienne

S’il vous est demandé de vous présenter vessie pleine, buvez ¾ de litre d’eau (soit la moitié d’une bouteille d’1,5 L) une heure avant l’examen et n’allez plus uriner.
Pour être en contact immédiat avec la région examinée et améliorer la qualité des images, on peut vous proposer de placer une sonde recouverte d’une protection stérile dans le rectum ou le vagin.

L’exploration radiologique du sein la plus courante est la mammographie. Celle-ci peut être associée à une échographie et à une ponction.

Qu’est-ce qu’une mammographie ?

La mammographie est une radiographie des seins.
Elle utilise des rayons X. En matière d’irradiation des patients, aucun risque n’a pu être démontré compte tenu des faibles doses utilisées et des précautions prises pour limiter au strict minimum la zone examinée. Toutefois, pour les femmes enceintes, des précautions doivent être prises systématiquement : c’est pourquoi il est important de signaler si vous pouvez être dans ce cas.
Pour la qualité de l’image et une moindre irradiation, il est nécessaire de comprimer le sein. Afin de diminuer l’inconfort de la compression, il est conseillé de faire cet examen en première partie de cycle menstruel.

Qu’est-ce qu’une échographie ?

Il s’agit d’une exploration totalement indolore et non irradiante utilisant les ultrasons ; elle peut apporter des informations supplémentaires de grande importance. Elle permet très facilement de faire la différence entre la nature liquide ou solide d’un nodule et d’avoir une bonne orientation diagnostique.
Il arrive que l’échographie soit prescrite isolément chez la jeune fille ou chez la jeune femme lorsqu’une anomalie apparaît durant la grossesse ou l’allaitement.

Qu’est-ce qu’une ponction ?

Il s’agit d’un geste simple, rapide, très peu dangereux, pouvant être guidé par l’échographie et qui permet de faire à l’aide d’une aiguille fine un petit prélèvement. Celui-ci sera envoyé en laboratoire pour analyse au microscope.
Parfois, en cas d’inflammation de votre sein, c’est du liquide qui pourra être retiré à la recherche de germes. Dans d’autres cas, on videra un kyste gênant ; ce geste permettra souvent un assèchement définitif du kyste.

Existe-t-il encore d’autres examens radiologiques du sein ?

Dans certaines circonstances très particulières, une Imagerie par Résonance Magnétique du sein pourra être demandée ; elle nécessite les mêmes précautions et recommandations que pour toute exploration par IRM.
En cas d’écoulement du mamelon, on peut vous proposer une galactographie. Il s’agit du remplissage très progressif par un produit de contraste iodé visible aux rayons X d’un canal arrivant dans le mamelon.
Toute allergie (asthme par exemple), toute réaction aux produits iodés (souvenir d’un examen radiologique mal toléré) doit être signalée au médecin avant le début de cet examen. Il est toutefois rarissime qu’une telle injection déclenche des réactions allergiques. De plus celle-ci sont le plus souvent sans conséquence.

Cet appareil permet de faire des images en coupe du corps humain. Les renseignements apportés par cet examen sont très souvent déterminants pour porter un diagnostic précis.

Le scanner utilise des rayons X. En matière d’irradiation des patients, rien n’a pu être démontré dans ce domaine compte tenu des faibles doses utilisées et des précautions prises pour limiter au strict minimum la zone examinée. Toutefois, des précautions concernant les femmes enceintes doivent être prises systématiquement. C’est pourquoi il est important de signaler si vous pouvez être dans ce cas.

Le déroulement de l’examen

Vous serez allongé sur un lit qui se déplace dans un large anneau, le plus souvent sur le dos et seul dans la salle d’examen ; nous pourrons communiquer avec vous grâce à un micro. L’équipe se trouve tout près de vous, derrière une vitre. Elle vous voit et vous entend, pendant tout l’examen. Si cela était nécessaire, elle peut intervenir à tout instant.
Selon la zone étudiée, vos bras seront le long du corps ou derrière la tête. L’examen est généralement rapide. Votre coopération est importante : vous devez essayer de rester immobile ; dans certains cas, nous vous dirons, à l’aide du micro, quand arrêter de respirer pour quelques secondes.
Vous resterez en moyenne 15 minutes dans la salle du scanner.
Certains examens nécessitent, selon les cas, une injection intraveineuse, le plus souvent au pli du coude, de boire une boisson ou d’avoir un lavement.

Quels produits utilise-t-on et que ressentirez-vous ?

Des produits à base d’iode, opaques aux rayons X, seront utilisés. Le type de ces produits et leurs modalités d’administration seront adaptés à votre cas par le médecin radiologue. Ce choix dépendra notamment des informations sur votre état de santé que vous aurez données avant l’examen.
Vous ne ressentirez aucune douleur dans l’immense majorité des cas. Cependant, en cas d’injection intraveineuse, il n’est pas rare de ressentir une sensation de chaleur au moment de l’injection, ou encore un goût bizarre dans la bouche.

Y a-t-il des risques liés à l’injection ?

L’injection est un acte très courant, habituellement très bien toléré. Cependant, comme avec les autres médicaments, des réactions peuvent survenir :
La piqûre peut provoquer la formation d’un petit hématome sans gravité, qui se résorbera spontanément en quelques jours.
Lors de l’injection, sous l’effet de la pression, il peut se produire une fuite du produit sous la peau, au niveau de la veine. Cette complication est rare (un cas sur plusieurs centaines d’injections, généralement sans suites graves), et pourrait nécessiter exceptionnellement un traitement local.
L’injection de produit iodé peut entraîner une réaction d’intolérance. Ces réactions imprévisibles sont plus fréquentes chez les patients ayant déjà eu une injection mal tolérée d’un de ces produits ou ayant des antécédents allergiques. Elles sont généralement transitoires et sans gravité.
Elles peuvent être plus sévères, se traduire par des troubles cardio-respiratoires et nécessiter un traitement. Les complications réellement graves sont rarissimes ; pour votre information, le risque de décès est de moins d’un cas sur 100 000, soit 14 fois moins que le risque d’être tué dans l’année lors d’un accident de la route.
Des accidents rénaux, également liés au produit iodé, sont également possibles, notamment chez certains sujets atteints de maladies fragilisant le rein (insuffisance rénale chronique, diabète avec insuffisance rénale, etc).
Des modalités particulières seront observées en cas de facteurs de risques particuliers, qui seront identifiés au moment du dialogue entre l’équipe et vous. Dans tous les cas, si vous pensez avoir un facteur de risque, vous devez le signaler au moment de la prise de rendez-vous

IRM veut dire Imagerie par Résonance Magnétique.
Le mot magnétique indique que l’appareil comporte un gros aimant ; le mot résonance indique que l'on va utiliser des ondes de radiofréquence, comme celles des téléphones portables pour faire vibrer les nombreux noyaux d'hydrogène composant les tissus de votre corps, et fabriquer ainsi des images.

Le déroulement de l’examen

À votre arrivée, on vous posera, comme lors de la prise du rendez-vous, plusieurs questions ; le plus important est de signaler que vous n'avez ni pile cardiaque (pacemaker), ni valve cardiaque, ni d'élément contenant du fer près des yeux ou dans la tête.
Pour permettre d’obtenir des images de bonne qualité, on vous indiquera les vêtements que vous devrez enlever. Vous ne garderez aucun bouton, agrafe, barrette de cheveux ou fermeture éclair métallique. Vous laisserez au vestiaire, dans un casier, vos bijoux, montre, clefs, porte-monnaie, cartes à bande magnétique (carte de crédit, de transport..) et votre téléphone portable.
Vous entrerez dans une salle qui sera fermée pendant l'examen. Vous serez allongé sur un lit qui se déplace dans une sorte de tunnel pour la plupart des appareils, le plus souvent sur le dos et seul dans la salle d’examen ; nous communiquerons avec vous grâce à un micro. Dans tous les cas, l’équipe se trouve tout près de vous, derrière une vitre. Elle vous voit et vous entend, pendant tout l’examen. Si vous voulez nous appeler, vous pourrez utiliser une sonnette que l'on placera dans votre main. Si cela est nécessaire, on peut à tout moment intervenir ou interrompre l'examen.
Vous resterez en moyenne 15 à 30 minutes dans la salle d’examen. Votre coopération est importante : vous devez essayer de rester parfaitement immobile ; dans certains cas, nous vous dirons, à l’aide du micro, quand arrêter de respirer pour quelques secondes. A cet instant précis, vous entendrez un bruit répétitif, comme celui d'un moteur de bateau ou d'un tam-tam, pendant ce qu'on appelle une séquence.
Certains examens nécessitent une injection intraveineuse, le plus souvent au pli du coude.

Que ressentirez-vous ?

L’examen n’est pas douloureux, mais il est souvent un peu long et le bruit peut être désagréable.
Un sentiment de malaise par crainte d'être enfermé (claustrophobie) est un problème courant que nous connaissons bien. Souvent on peut le réduire par des moyens simples, sans aucun traitement. Si, par exemple, vous êtes mal à l'aise dans un ascenseur, parlez-en tout de suite au personnel d'accueil, afin que l'on vous prenne particulièrement en charge.

Une injection pour une IRM : comment et avec quels risques ?

Le produit de contraste le plus souvent utilisé est à base de Gadolinium.
Ce produit est généralement bien toléré. D’éventuelles manifestations allergiques banales sont possibles (urticaire). De très graves réactions d'allergie sont tout à fait exceptionnelles. La piqûre peut provoquer la formation d’un petit hématome sans gravité, qui se résorbera spontanément en quelques jours.
Lors de l’injection, sous l’effet de la pression, il peut se produire une fuite du produit sous la peau, au niveau de la veine. Cette complication est rare (un cas sur plusieurs centaines d’injections, généralement sans suites graves), et pourrait nécessiter exceptionnellement un traitement local.

Quels sont les autres risques ?

Le port d’une pile (pacemaker), d’une valve cardiaque, ou de tout élément contenant du fer près des yeux ou dans la tête constitue un facteur de risque majeur (risque de décès, de cécité).

De quoi s’agit-il ?

Il s’agit d’un prélèvement réalisé avec une aiguille d’un fragment tissulaire pour l’analyse histologique.

Le déroulement de l’examen

Une désinfection de la peau et une anesthésie locale seront toujours réalisées avec une très petite incision cutanée permettant d’introduire l’aiguille sans douleur.
Le guidage de l’aiguille suivi sur écran se fera sous échographie en position allongée, ou sous repérage mammographique, nécessitant alors une parfaite immobilité de votre part durant la compression du sein pour garantir la précision millimétrique du ou des prélèvements.
Vous ne sentirez rien et entendrez simplement un déclic dû au déplacement de l’aiguille dans le boîtier

Quel est le bénéfice de la ponction-biopsie ?

Si le résultat est suffisant, ce geste peut permettre d’une part d’éviter des biopsies chirurgicales sous anesthésie générale et d’autre part de mieux planifier une éventuelle intervention chirurgicale jugée nécessaire.

Y a-t-il des risques liés à la ponction-biopsie ?

Toute intervention sur le corps humain, même conduite dans des conditions de compétence et de sécurité maximales, comporte un risque de complication.
Afin de déceler et de prévenir le moindre malaise passager, une personne sera toujours présente à vos côtés pour vous surveiller et vous expliquer la progression de l’examen.
Pour éviter ou limiter le risque d’hématome, il sera exercé une compression de la région ponctionnée.
Les risques d’atteindre une région profonde au-delà de la glande mammaire sont très rares grâce à un abord très tangentiel de l’aiguille par rapport au thorax et au suivi permanent de la progression de l’aiguille sous contrôle de l’image.
Les complications infectieuses sont tout à fait exceptionnelles grâce aux conditions d’asepsie observées. Le geste comporte un risque de saignement chez les personnes qui sont sous anticoagulants ou qui prennent de l’aspirine.

Un autre examen radiologique sera-t-il nécessaire avant l’intervention chirurgicale ?

En cas d’anomalie non palpable, le chirurgien a besoin d’un repérage radiologique avant l’intervention.
Ce geste, peu agressif, consiste à mettre en place par l’intermédiaire d’une aiguille fine un fil métallique, associé éventuellement à un colorant, indiquant ainsi avec précision la lésion à enlever.

Résultats

Un premier commentaire pourra vous être donné juste après l’examen. Il ne s’agira là que d’une première approche, car les prélèvements doivent être ensuite analysés par l’anatomo-pathologiste.

L'infiltration, de quoi s’agit-il ?

L’infiltration consiste à injecter un médicament anti-inflammatoire à base de cristaux de cortisone, directement au contact de la structure anatomique responsable de votre douleur..

Pourquoi faire cette ponction dans le service de radiologie ?

Le geste sera effectué par guidage : échographique , radioscopique ,ou tomodensitométrique (scanner avec repérage en temps réel).Cette technique permet de choisir le bon point d’entrée de l’aiguille et de suivre son trajet de façon plus précise 

Le déroulement de l’examen

Pendant l’infiltration, suivez bien les recommandations du médecin et du technicien. Votre coopération est essentielle : elle contribuera à la rapidité du geste de ponction et diminuera les risques de douleur et de complications. Vous êtes installé à plat ventre sur une table de scanner.
Après une désinfection très soigneuse de la peau, le médecin procède à l’anesthésie locale, de plus en plus profonde, jusqu’à l’endroit à traiter. Celle-ci va réduire la sensibilité de la peau et des muscles afin que l’infiltration soit la plus confortable possible pour vous.
Sous contrôle tomodensitométrique, une aiguille est mise en place à proximité du nerf. Une faible quantité de produit de contraste iodé peut être injectée pour vérifier la bonne position de l’extrémité de l’aiguille, puis le médicament est injecté.

Quels sont les bénéfices et limites de l'infiltration ?

Cette infiltration peut diminuer votre douleur, mais le résultat n'est pas constant.

Le déroulement de l'examen:

Pendant l’infiltration, suivez bien les recommandations du médecin et du technicien. Votre coopération est essentielle : elle contribuera à la rapidité du geste de ponction et diminuera les risques de douleur et de complications. Vous êtes installé allongé.
Après une désinfection très soigneuse de la peau, le médecin procède parfois à une anesthésie locale, de plus en plus profonde, jusqu’à l’endroit à traiter. Celle-ci va réduire la sensibilité de la peau et des muscles afin que l’infiltration soit la plus confortable possible pour vous. 
Une faible quantité de produit de contraste iodé peut être injectée pour vérifier la bonne position de l’extrémité de l’aiguille, puis le médicament est injecté.

Quels sont les bénéfices et limites de l'infiltration ?

Cette infiltration peut diminuer votre douleur, mais le résultat n'est pas constant ni forcement immédiat

Quelles sont les complications liées à l'infiltration ?

Toute intervention sur le corps humain, même conduite dans des conditions de compétence et de sécurité maximales, comporte un risque de complication.
Comme pour toute ponction, il existe un très faible risque d’infection. Toutes les précautions nécessaires sont prises pour l’éviter. 
Pour certains gestes ,une consultation préalable, avec discussion bénefices/risques pourra être envisagée

Résultats

Un repos maximum le jour de l'infiltration , puis dans les 24/48H est conseillé pour une meilleure efficacité de l'infiltration. L'amélioration se manifeste en général dans les jours qui suivent l'infiltration.

PRENDRE UN RENDEZ-VOUS

Le geste sera effectué par guidage : échographique , radioscopique ,ou tomodensitométrique (scanner avec repérage en temps réel).

Cette technique permet de choisir le bon point d’entrée de l’aiguille et de suivre son trajet de façon plus précise 

La ponction - biopsie, de quoi s’agit-il ?

Une ponction-biopsie consiste à faire une piqûre dans le ventre, le thorax ou une autre partie du corps pour réaliser un ou plusieurs prélèvements. Ces prélèvements seront analysés au microscope.
Cette ponction-biopsie peut, dans la majorité des cas, permettre de connaître la nature de l’image sur laquelle nous nous interrogeons tout en évitant une opération.

Pourquoi faire cette ponction dans le service de radiologie ?

Nous utiliserons pour nous guider et pour rendre le geste plus sûr, selon les cas l’échographie ou le scanner. Ces techniques permettent de bien repérer les organes, de choisir le bon point d’entrée de l’aiguille et de suivre son trajet.
Dans l’hypothèse où on vous proposerait une ponction sous scanner, il faut savoir que si cette technique utilise des rayons X, aucun risque n’a pu être démontré chez les patients compte tenu des faibles doses utilisées et des précautions prises pour limiter au strict minimum la zone examinée. Toutefois, pour les femmes enceintes, des précautions doivent être prises systématiquement : c’est pourquoi il est important de signaler si vous pouvez être dans ce cas.

Le déroulement de l’examen

Votre coopération est essentielle : elle contribuera à la rapidité du geste de ponction et diminuera les risques de douleur et de complications. Vous devez rester immobile pendant l'ensemble de la procédure et arrêter de respirer si le radiologue vous le demande.
La ponction-biopsie comprend trois étapes principales :

  1. le repérage de l’organe ou de la lésion grâce à l’échographie ou au scanner,
  2. l’anesthésie locale au niveau du point de ponction. Elle provoquera une petite douleur de courte durée.
  3. l’introduction de l’aiguille et la ponction-biopsie. Le premier passage de l’aiguille en profondeur peut être un peu désagréable. Après cela, vous n’aurez plus que des sensations de pression sur la peau. Plusieurs types d’aiguilles peuvent être utilisés selon la nature et la profondeur du prélèvement à effectuer, mais il s’agira toujours d’aiguilles à usage unique pour éviter d’éventuelles transmissions d’infections. Les aiguilles automatiques font souvent un petit déclic au moment du prélèvement. Il sera parfois nécessaire de faire plusieurs prélèvements.

Quelles complications peuvent survenir pendant et après la ponction ?

Toute intervention sur le corps humain, même conduite dans des conditions de compétence et de sécurité maximales, comporte un risque de complication. Ponction-biopsie abdominale :
Des douleurs abdominales peuvent apparaître après la ponction ; elles sont le plus souvent transitoires et calmées par les médicaments.
Une douleur à l’épaule droite peut survenir dans le quart d’heure qui suit une ponction du foie ; vous la signalerez aussitôt à l’équipe médicale ; généralement elle sera rapidement soulagée par des médicaments.
La blessure de la paroi du tube digestif peut exceptionnellement rendre nécessaire une intervention chirurgicale.
Les urines peuvent être teintées de sang, après une biopsie du rein ; cette hémorragie est passagère.
Très rarement une hémorragie nécessitera une transfusion de sang, de dérivés sanguins, ou une intervention ; les décès après une simple ponction sont tout à fait exceptionnels.

Ponction-biopsie thoracique :

Pendant ou après une ponction du thorax, de l'air peut passer dans la plèvre (entre la paroi et le poumon), entraînant une douleur du dos et de l'épaule, et une gène à la respiration. Ces signes disparaissent le plus souvent spontanément. Exceptionnellement ils conduisent à placer un petit tuyau (drain) pour évacuer l'air. Cette complication est systématiquement recherchée par une radio des poumons quelques heures après la ponction.
Certaines personnes peuvent cracher un peu de sang de façon transitoire. Une respiration calme et régulière aide à minimiser ce phénomène. Il est exceptionnel qu'une blessure d’un vaisseau soit à l’origine d’une hémorragie nécessitant une transfusion de sang, de dérivés sanguins, ou une intervention pour arrêter le saignement.
L'entrée d'air dans les vaisseaux et la migration de cet air vers le cerveau (embolie gazeuse) sont tout à fait exceptionnelles. Pour l'éviter, écoutez attentivement les consignes du médecin lorsqu'il vous demande d'arrêter de respirer et d’éviter de tousser pendant la ponction.
Une complication conduisant au décès est rarissime.
En pratique : prévenez-nous à la moindre gène respiratoire, en cas de douleur persistante ou de signes anormaux tels fièvre, frissons, vertiges.

Quand les résultats seront-ils disponibles ?

Une rapide analyse permettra de dire si les prélèvements ont bien rapporté suffisamment de matériel. L’analyse plus complète prendra plusieurs jours. Les résultats seront alors adressés dans les meilleurs délais à votre médecin qui pourra alors vous les commenter.

Que va-t-il se passer après la ponction ?

Vous serez surveillé attentivement par le personnel soignant. On vous indiquera si vous devrez rester allongé et pendant combien de temps. La durée pendant laquelle vous devrez rester en radiologie ou dans l'établissement dépend du type de ponction.

L'arthrographie, de quoi s’agit-il ?

Cet examen consiste à injecter à l’aide d’une aiguille un liquide iodé à l’intérieur d’une articulation. Des clichés radiographiques permettent ensuite d’étudier le contenu de l’articulation.
Cette technique utilise donc des rayons X.
En matière d’irradiation des patients, aucun risque n’a pu être démontré compte tenu des faibles doses utilisées et des précautions prises pour limiter au strict minimum la zone examinée. Toutefois, des précautions concernant les femmes enceintes doivent être prises systématiquement. C’est pourquoi il est important de signaler si vous pouvez être dans ce cas.

Le déroulement de l’examen

L’examen se fait en position allongée.
La peau est d’abord désinfectée. La piqûre est un moment un peu désagréable de l’examen. L’injection du liquide iodé dans l’articulation ne provoque tout au plus que des douleurs modérées et très passagères. Après avoir retiré l’aiguille, votre articulation sera placée dans différentes positions et on prendra plusieurs clichés.
L’arthrographie peut être complétée immédiatement par un scanner de l’articulation. Ceci ne nécessitera pas de deuxième piqûre.

Quelles complications pourraient survenir pendant l’examen ?

Il est rarissime qu’un liquide iodé injecté dans une articulation déclenche des réactions allergiques. De plus, celles-ci sont le plus souvent sans conséquence.

Quelles complications pourraient survenir après l’examen ?

Toute intervention sur le corps humain, même conduite dans des conditions de compétence et de sécurité maximales, comporte un risque de complication.
Comme pour toute ponction, il existe un très faible risque d’infection. Nous prenons, bien entendu, toutes les précautions nécessaires pour l’éviter. Des douleurs, un gonflement de l’articulation, de la fièvre dans les jours suivant l’examen doivent vous alerter. Il faut alors nous appeler sans délai, car il peut être urgent de vous donner un traitement.